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Sylvain Rochon répond favorablement à l’invitation du parti Québécois Richelieu

13 octobre 2014 | Par Équipe CJSO

 »J’annonce, ce soir, que je réponds favorablement au souhait exprimé par l’exécutif du Parti Québécois Richelieu et me porte candidat à l’investiture.

L’appui de l’exécutif et chacune des marques de confiance qu’on m’a témoignées, au cours des derniers jours, m’ont profondément touché, nourri et motivé. S’ajoute, sur un registre plus familial, l’émotion de suivre, en procédant à cette annonce, la voie d’un grand indépendantiste du comté, le premier à poser ce geste, pour le PQ, en 1970, mon père Claude Rochon . Je ne peux non plus m’empêcher d’avoir une pensée émue pour ma mère, Louisette, qui s’est dépensée sans compter pour cette cause et serait aujourd’hui sûrement bien fière.

Mes parents m’ont appris la beauté et la grandeur des verbes : s’émanciper, se libérer, s’administrer, se posséder. Comme des milliers de Sorelois et des millions de Québécois, ces verbes me font vibrer, rêver et agir. L’heure de l’ultime action, pour moi, a sonné aujourd’hui.

Ma décision, je l’ai prise aussi au nom d’idéaux de justice, pour mes concitoyens que la vie a moins favorisés et qui souffrent, souvent en silence, de pauvreté et d’exclusion. Je leur offre ma voix pour se faire entendre à Québec où Libéraux et Caquistes prônent l’austérité dans les programmes sociaux sans égard à ce qu’ils vivent. J’offre, du même souffle, mon appui indéfectible aux organismes qui allègent leurs souffrances.
 
Je me lance dans une aventure qui n’a rien de « personnel ». Mon souhait est, qu’à l’élection, derrière mon nom, sur le bulletin de vote, chaque Richeloise et chaque Richelois devinent le sien. Ce n’est pas pour « mon » programme électoral mais pour « notre » programme électoral que j’ai envie de me battre.
 
Pour travailler à ce programme, avec toutes celles et tous ceux qui, aux quatre coins du comté, en auront envie, j’annonce que, dès que je serai investi candidat, je quitterai mes fonctions au bureau de circonscription. J’ai envie que nous travaillions toutes et tous ensemble à protéger notre environnement, nos rivières et notre fleuve, ce qui ne se fait surtout pas en courbant l’échine, comme Philippe Couillard, devant le gouvernement Harper et les pétrolières albertaines.
 
J’ai le goût que nous mettions tous et toutes en commun nos talents et nos outils pour bâtir, aux côtés des entrepreneurs, l’économie régionale, ce qui ne se fait surtout pas en coupant les vivres au CLD et les crédits d’impôts aux entreprises qui veulent innover et créer de l’emploi, comme le gouvernement libéral le fait.

Je souhaite mettre au service de nos aspirations et de nos projets les compétences que j’ai acquises, durant les treize dernières années, auprès de Sylvain Simard et d’Élaine Zakaïb et durant les vingt années qui ont précédé à la télé et à la radio locales.

Il n’a jamais été aussi capital que maintenant, alors que Libéraux et Caquistes se font complices d’une opération sans précédent de centralisation des décisions à Québec, d’élire, non pas un représentant de Québec dans le comté, mais un représentant du comté à Québec.
 
Trop souvent perçue comme un cul-de-sac, en raison de sa localisation au bout de la 30, Richelieu montrera à toutes les Québécoises et tous les Québécoises, à l’occasion de la partielle à venir, le chemin. Le chemin de la dignité, de la solidarité et de la confiance ».
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