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« Sauver la Colonie, notre objectif » – Yves Beaulieu et Louis Ducasse

12 juillet 2021 | Par Sylvain Rochon

Dans une lettre ouverte adressée aux médias et qu’on peut intégralement parcourir sur cjso.ca, le directeur général par intérim et le président de la Colonie des Grèves, Louis Ducasse et Yves Beaulieu, présentent un état de situation de l’organisme à la suite des évènements des derniers mois. Les infrastructures de la Colonie commandent, expliquent-ils, des investissements majeurs. Pour tenter de trouver des solutions, la Colonie et la Ville de Contrecoeur ont échangé mais ne sont pas parvenues à une entente qui conviennent aux deux parties. C’est dans ce contexte, expliquent messieurs Ducasse et Beaulieu, que la Colonie s’est tournée vers Rio Tinto Fer et Titane, un partenaire fondateur du Parc régional des Grèves, en vue d’explorer un partenariat à long terme.

L’entente entre la Colonie et l’entreprise incluait  la vente d’un terrain. Cette transaction procurait à la Colonie les fonds requis pour réaliser certains travaux plus urgents dans la poursuite de ses activités.   « L’utilisation du terrain, écrivent les signataires, respectait rigoureusement toutes les réglementations en vigueur et ne serait réalisé qu’en collaboration avec les parties prenantes concernées, y compris la ville de Contrecoeur.  Les procédures déposées par la ville de Contrecoeur dernièrement remettent en question l’entente conclue avec Rio Tinto fer et Titane. Une réserve foncière empêche tout investissement. Cela prive la Colonie d’une contribution substantielle et importante pour la Colonie mais également pour le parc régional des Grèves » déplorent Louis Ducasse et Yves Beaulieu qui se déclarent néanmoins heureux de pouvoir compter sur une contribution  de deux ans de Rio Tinto pour se remettre en selle et relancer ses activités de cet été après la pause imposée par la pandémie.

« La Colonie des Grèves a une valeur inestimable par son site, son histoire et sa mission. Mais nous craignons pour son avenir. Ce Camp de vacances centenaire a toujours veillé à préserver son territoire et à le rendre accessible à la population. Nous sommes convaincus qu’il est possible de trouver une issue à cette situation délicate et intenable. Nous croyons encore que c’est dans l’intérêt supérieur de la Colonie, du Parc, des villes limitrophes et de leurs citoyens » concluent Ducasse et Beaulieu.

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