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6 novembre 2024 | Par Sylvain Rochon
La Campagne nord-américaine pour la protection des pollinisateurs (North American Pollinator Protection Campaign, NAPPC) remet le Prix du producteur agricole canadien à Paul Caplette, copropriétaire de Céréales Bellevue à Saint Robert et participant du programme ALUS Montérégie depuis 2018.
Ce prix lui a été octroyé en raison de sa connaissance intime du paysage environnant ses terres et de ses efforts marqués et concluants en matière d’agroenvironnement.
Le Prix du producteur agricole canadien reconnaît des producteurs agricoles qui contribuent grandement à la protection et à la conservation des pollinisateurs et fournissent des efforts de sensibilisation pour mieux faire connaître l’importance des pollinisateurs au sein de la communauté agricole.
Céréales Bellevue est une exploitation de grandes cultures qui s’étend sur 360 hectares. Il s’agit d’une ferme multigénérationnelle, puisque Paul et son frère Pierre ont grandi sur la ferme et en sont maintenant copropriétaires.
« Nous sommes vraiment fiers et excités de remporter cette prestigieuse reconnaissance de notre travail » a réagi Paul Caplette. « Je la partage avec mon frère Pierre, ma mère Pierrette, et toutes les personnes qui ont travaillé avec nous sur la ferme familiale afin d’aménager graduellement au fil des ans plus de huit acres dédiées à la biodiversité dynamique. »
Depuis 2006, la ferme a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 33 % et l’utilisation de pesticides de plus de 30 %, et ce, tout en augmentant les rendements aux champs. Ces efforts ne s’arrêtent pas là, car Céréales Bellevue Inc. cherche à atteindre la carboneutralité d’ici 10 ans.
Depuis 2017, Paul et Pierre Caplette ont ajouté 25 acres de sites de projets produisant des services écosystémiques avec des nichoirs pour l’hirondelle bicolore et merle bleu de l’Est ainsi que des dortoirs pour les chauves-souris. À terme, leur objectif est d’installer 200 nichoirs. Les deux frères ont planté 1200 arbres et 5000 arbustes fruitiers pour fournir un habitat et de la nourriture à la 1 faune indigène et aux pollinisateurs. De plus, 90% de leur sol est protégé par des cultures de couverture tout l’hiver afin de nourrir et protéger les micro-organismes au sol. La ferme a aussi ajouté de nombreuses bandes riveraines élargies multifonctionnelles sur ses terres.
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