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30 juillet 2015 | Par Équipe CJSO
Cette année la Ville de Sorel-Tracy participe à la 9e campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux organisée par l’Association pulmonaire du Québec (APQ). Dans le cadre de cette campagne, plusieurs activités sont mises en œuvre pour inciter la population à arracher la plante nuisible, identifiable avec ses feuilles dentelées et ses épis jaunâtres remplis de pollen.
Depuis le début de l’été, la Brigade Verte parcourt la ville à vélo afin de sensibiliser les gens à divers enjeux environnementaux, et l’éradication de l’herbe à poux en fait partie. Lors de leurs interventions, les brigadières fournissent des informations afin que les gens puissent mieux identifier la plante, prévenir leur apparition et l’arracher adéquatement. D’ailleurs CJSO a rencontrés les membres de la brigade et les instigateurs du projet plus tôt cet été. Il est possible de mieux connaître leur mission et leurs activités en consultant la nouvelle à leur sujet.
En 2009, la ville a adopté un règlement municipal qui concernant l’herbe à poux qui indique que le propriétaire d’un immeuble, la personne qui l’utilise ou celle qui l’occupe, doit détruire les herbes à poux qui s’y trouvent, et ce, avant le 1er juillet de chaque année. Ils doivent également maintenir le terrain libre de telles herbes après cette date.Donc, à partir de début mai, le Service de la planification et du développement urbain de la Ville effectue une tournée des différents secteurs du territoire et émet des avis d’herbes longues aux propriétaires de terrains privés mal entretenus et propices à la croissance de plants d’herbe à poux.
Pour contrôler la propagation de ces herbes sur les terrains vacants municipaux, le Service des travaux publics à déjà fait une première coupe de l’herbe à la mi-juillet, et une deuxième coupe est prévue pour la mi-août. Les employés attitrés à l’entretien des terrains ont aussi été sensibilisés à l’importance d’arracher les plants d’herbe à poux qu’ils trouvent dans l’exercice de leurs tâches.
Environ 17,5% de la population du Québec serait atteinte d’allergie au pollen de l’herbe à poux, ce qui équivaut à 1,4 million de personnes. Cela entraînerait des coûts de santé de l’ordre de 157 millions de dollars par année.
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