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13 septembre 2024 | Par Sylvain Rochon
Tous les syndicats représentant des travailleurs et travailleuses dans les différentes installations d’ArcelorMittal à travers le monde unissent leurs voix pour dénoncer le laxisme d’ArcelorMittal en santé et sécurité.
On a compté au moins 314 travailleurs décédés dans les installations d’ArcelorMittal depuis 2012 et les syndicats soupçonnent que ce nombre est sous-évalué.
« Lorsqu’on échange entre les syndicats d’ArcelorMittal, on voit un pattern généralisé : les profits passent avant la santé et la sécurité des travailleurs », dénonce le directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux.
Pourtant, la multinationale avait consenti à créer un Comité conjoint global sur la santé et la sécurité en 2007, à la suite d’un accident qui a causé la mort de 41 mineurs au Kazakhstan. Mais celui-ci a cessé ses travaux en personne depuis la pandémie et ne les a jamais repris. Pire, aucune inspection de site n’a eu lieu depuis affirme le syndicat.
Les syndicats représentant les travailleurs et travailleuses d’ArcelorMittal à travers le monde, réunis au sein d’IndustriALL, considèrent que la compagnie « presse le citron de ses installations actuelles, plutôt que de moderniser et d’améliorer ses façons de faire pour mieux protéger la santé et sécurité. Cela mène à des accidents et des décès prévisibles et évitables. »
« Cette attitude négligente doit cesser! », tonne le directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux.
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