On ne peut pas se priver des travailleurs étrangers temporaires tonne la Chambre de commerce

25 septembre 2025 | Par Sylvain Rochon

La Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy et plusieurs dirigeants d’entreprises tirent la sonnette d’alarme et demandent au gouvernement fédéral de renoncer sans délai aux restrictions imposées aux entreprises qui font appel à des travailleurs étrangers temporaires. La réduction arbitraire du nombre de ces travailleurs essentiels constitue une menace grave pour la viabilité de nombreuses entreprises et pour le dynamisme économique de la communauté d’affaires de la grande région de Sorel-Tracy, estiment-ils.

Ces organisations réfutent les rapprochements qui sont véhiculés entre le nombre de travailleurs étrangers temporaires et le nombre de chômeurs. Les travailleurs étrangers temporaires occupent des postes pour lesquels il n’y a pas de main-d’œuvre locale à la fois qualifiée et intéressée. Se priver d’eux pénaliserait des entreprises qui n’ont pas d’alternatives et qui sont bien souvent des piliers économiques de leurs communautés, font-elles valoir.

« Les travailleurs étrangers temporaires jouent un rôle précieux dans nos opérations. Leur contribution permet à nos entreprises de répondre à la demande et de maintenir leur compétitivité » affirme Patrick Doyon des Aciers Richelieu.

La Chambre de commerce soutient que les travailleurs étrangers enrichissent les milieux de travail par leurs expériences variées, ce qui favorise la créativité, l’innovation et l’adoption de nouvelles pratiques dans les entreprises locales. Elle note que leur connaissance d’autres cultures et leur maîtrise de langues étrangères facilitent les échanges internationaux et aident les entreprises à mieux comprendre et pénétrer de nouveaux marchés. En intégrant les entreprises québécoises et canadiennes, les travailleurs étrangers comblent des besoins en main-d’œuvre, soutiennent la productivité et contribuent directement à la croissance économique des régions, poursuit l’organisme.