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Une nouvelle initiative mise de l’avant pour sensibiliser les municipalités et les élu.e.s aux réalités LGBT +

14 mai 2025 | Par Sylvain Rochon

À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie qui est tenue chaque année le 17 mai, LE JAG – seul organisme régional LGBT+ de la Montérégie – met de l’avant une nouvelle initiative, afin de sensibiliser les municipalités et les élu.e.s aux réalités LGBT + sur son territoire.

Un nouveau programme de certification nommé Municipalités plus inclusives aux communautés+ (MIC +) a pour but de mieux outiller ce palier de gouvernance de proximité. Les manifestations transphobes et homophobes sont en hausse partout, incluant en Montérégie, une situation préoccupante mise en lumière par un récent sondage du Groupe de recherche et d’intervention sociale (GRIS-Montréal). Cette étude révèle une montée des attitudes hostiles chez les jeunes Québécoises et Québécois.

« L’augmentation des manifestations homophobes et transphobes est une réalité troublante qui appelle à une réponse collective et immédiate, soumet Dominique Théberge, directeur général du JAG.  Au JAG, nous travaillons chaque jour à soutenir autant les jeunes que les adultes dans leur identité et leur réalité. Nous pensons également que les municipalités et les élu.e.s ont un rôle crucial à jouer pour renverser cette triste tendance, comme chaque action compte dans la lutte contre la haine et pour un meilleur vivre ensemble » poursuit monsieur Théberge.

Pour cette initiative, le JAG a reçu un financement jusqu’en 2026. Le but du projet est que les municipalités deviennent des endroits sécuritaires et inclusifs pour les individus et/ou les familles qui cherchent un endroit sécuritaire pour y habiter. « Nous souhaitons que toutes les municipalités de la Montérégie emboitent le pas, afin d’offrir à toute la population montérégienne – deuxième région en importance au Québec avec plus de 1,5 million d’habitants – un environnement inclusif, permettant ainsi un meilleur vivre ensemble. » de conclure M. Théberge.

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