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Sylvain Simard revient à la charge pour s’assurer que les retraités d’Atlas seront compensés

20 juin 2006 | Par Équipe CJSO

Sorel-Tracy – Près de trois mois après avoir déposé le projet de loi 194, Loi
modifiant la Loi sur les régimes complémentaires de retraite et instituant le Fonds de garantie des prestations de retraite, le député de Richelieu, Sylvain Simard, est revenu à la charge aujourd’hui à l’Assemblée nationale pour s’assurer que l’esprit de son projet de loi soit repris par a ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Michelle Courchesne, dans le cadre des nouvelles mesures qu’elle doit annoncer pour assurer un meilleur financement des régimes complémentaires de retraite à prestations déterminées.

Fort d’une pétition signée par 2 758 personnes qu’ont fait circuler les retraités de la défunte usine Atlas de Sorel-Tracy, le député Simard a de nouveau insisté sur la solidarité qui doit s’exercer dans pareil cas. « Le gouvernement du Québec, au nom de toutes les Québécoises et de tous les Québécois, doit démontrer une sensibilité véritable, sincère, qui se traduit par autre chose que des mots à l’endroit de ces femmes et de ces hommes qui ont été dépouillés d’une large partie de leur fonds de pension. Ces personnes doivent être compensées. Elles doivent l’être au nom de la justice la plus élémentaire », a souligné Sylvain Simard qui a reçu l’appui des représentants de la Fédération des associations de retraités du Québec, de l’Association québécoise des retraités et du Regroupement des retraités de la Métallurgie des Aciers Atlas.

Le député de Richelieu a rencontré à plusieurs reprises la ministre Courchesne et son
personnel et dans le cadre de ces rencontres, la ministre a montré de l’ouverture. Le député Simard souhaite donc qu’avant la fin des travaux de la session parlementaire, l’ouverture qu’elle a démontrée dans le cadre de ces entretiens se matérialise. « Il y aura bientôt un an que les retraités d’Atlas ont vu leurs prestations amputées. Cela devient intolérable. Un fonds de pension, c’est du salaire différé pour s’assurer d’une certaine qualité de vie à la retraite. Ils y ont droit. Qu’on y voit sans délai », a martelé le député de Richelieu.

SOURCE : Éric Gamache

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