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12 mai 2021 | Par Sylvain Rochon
Chaque année, la Semaine de la police est l’occasion pour les différents corps policiers de tenir des événements afin de souligner des réalités du milieu policier et des communautés qu’ils desservent. Cette semaine se déroule cette année sous le thème « Savoir prévenir, savoir intervenir : la violence conjugale et les policiers ». La violence conjugale est, depuis longtemps, une question sociale majeure, mais le début de l’année 2021 marqué par 10 féminicides, ainsi que le contexte de la pandémie de la COVID-19, nous rappelle plus que jamais que tout doit être mis en œuvre afin d’enrayer ce fléau.
« Nos policières et nos policiers doivent régulièrement intervenir lors de situations de violence conjugale et familiale. Leurs interventions, en collaboration avec celles d’autres intervenantes et intervenants, ont le pouvoir d’aider ces gens à retrouver un milieu de vie sécuritaire. Le lien de confiance qu’elles et qu’ils établissent auprès des personnes victimes permet à celles-ci de se sentir soutenues. Cela peut avoir un impact positif et considérable pour la suite des choses », souligne la directrice générale par intérim de la Sûreté du Québec, Johanne Beausoleil.
L’une des recommandations du mémoire déposé, en octobre 2020, par la Sûreté du Québec dans le cadre des travaux sur la réalité policière, portait sur la création d’équipes spécialisées et multidisciplinaires dédiées au développement de stratégies d’intervention, au soutien, au conseil et à la formations des patrouilleurs, et ce, afin de les aider à faire face aux problématiques de violence conjugale.
« Je salue la décision du gouvernement du Québec qui a consacré un montant de 71 M$ pour mieux accompagner les victimes de violence conjugale et accroître la surveillance des contrevenants, dont 27 M$ sur cinq ans seront octroyés aux corps policiers et aux services correctionnels. Grâce à une partie de ce budget, la Sûreté du Québec embauchera huit ressources supplémentaires dédiées à lutter encore davantage contre ce fléau », de conclure Madame Johanne Beausoleil.