Rien ne va plus pour le Mission!

31 décembre 2006 | Par Équipe CJSO

Sorel-Tracy – Le Mission de Sorel-Tracy repart en guerre! Hier soir au Colisée Cardin, la formation soreloise a subi un revers de 4-2 contre le Top Design de Saint-Hyacinthe, Mais le résultat du match a été rapidement relégué au second plan, suite à la violente mêlée générale qui a éclaté en fin de match. C’est un coup vicieux de Kyle Termini aux dépends de Francis Bélanger en première période, qui a mis le feu aux poudres. Le joueur maskoutain n’avait pas été expulsé du match malgré la gravité du geste. En fin de rencontre, ce dernier a été la cible des joueurs sorelois.

Dès la période d’échauffement, les spectateurs présents ont pu constater que la soirée allait être longue. Un attroupement près de la ligne rouge a duré plusieurs minutes, entre plusieurs joueurs des deux équipes. Tout le monde a retenu son souffle. On s’est parlés forts, mais tout est finalement rentré dans l’ordre.

Sans surprise, le premier engagement a été disputé à un train d’enfer. Le Mission a rapidement pris le contrôle de sa patinoire avec des coups d’épaule percutants et un échec avant soutenu. Une demi douzaine de combats ont éclatés. Parmi ceux-ci, Jon Mirasty et Sean McMorrow ont croisé le fer à deux reprises. Encore une fois, le numéro 51 a prouvé qu’il est sans conteste, le « showman » par excellence du circuit, et qu’il n’a aucune limite, en confrontant un autre mastodonte deux fois plus grand que lui.

Le travail indiscutable des hommes forts du Mission a donné ailes à l’équipe soreloise, qui a inscrit le premier but du match ne supériorité numérique. Steven Low a touché la cible grâce à un tir sur réception. De l’autre côté, le gardien Martin Brochu a été brillant. Il a toutefois fini par céder face à Martin Gendron, qui s’était échappé fin seul. La marque est égale 1-1 après 20 minutes.

A la période médiane, le Mission reprend où il avait laissé. Il a encore fière allure avec une intensité soutenue. Cependant, le match prend une tournure différente lorsque pour la deuxième fois en moins de deux mois, le joueur étoile Francis Bélanger est victime d’un coup sournois d’un fier à bras de bas étage. Cette fois, le fautif est Kyle Termini. Le Top Design est puni sur la séquence, et le Mission en profitera pour prendre les devants 2-1 à 8 :12, par nulle autre que?Francis Bélanger! Sauf que le 12 du Mission est un peu trop démonstratif à l’endroit de Pierre Pelletier. L’officiel n’accepte pas son comportement, et l’envoi réfléchir dix minutes au banc des punitions.

Jusqu’à présent, la prestation du Mission est sans reproche sauf qu’en fin d’engagement, les hommes à Daniel Farley oublient carrément qu’il reste encore trois minutes au cadran. La séquence est fatale, et les visiteurs marqueront trois buts consécutifs, ceux de Simon Laliberté, Craig Brunel et David Desnoyers.

Les locaux tentent par tous les moyens de remonter la pente au troisième engagement, mais la magie des deux premiers engagements n’y est plus. Le Mission est menotté par le Top Design, et la marque se terminera 4-2 en faveur des Maskoutains.

Une mêlée générale de plusieurs éclatera avec quelques secondes à jouer au match. Il s’agit du second débordement de la saison entre les deux équipes. Cette fois, c’est le geste de Termini aux dépends de Bélanger, qui est au centre du débat entre les deux équipes. Après la partie, le directeur général Jean Cournoyer n’est pas passé par quatre chemins pour expliquer ce défoulement collectif. « Ce n’est pas compliqué. Il n’y plus aucun respect envers nos joueurs de talent. Au début de l’année, Steven Low et Francis Bélanger ont tous failli se faire décapiter par des joueurs marginaux. L’autre jour, c’est Christian qui a sauté sur Sébastien Courcelles et ce soir, Francis est encore la cible d’un fou furieux. En ce qui nous concerne, c’est terminé! Nos bons joueurs ont fini de se faire attaquer par des bouffons. Maintenant, on va répliquer. Ca va être ?il pour ?il, dent pour dent, c’est tout! Les autres équipes auront juste à y penser deux minutes, avant de poser des gestes qu’ils pourraient regretter, » a-t-il expliqué, d’un ton assez virulent.

Source: Jean A. Doyon
Mission Sorel-Tracy