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Les professionnels de l’éducation craignent un exode massif vers le privé

9 juin 2021 | Par Sylvain Rochon

Toujours profondément insatisfaits de l’iniquité qui prévaut dans les négociations pour le renouvellement des conventions collectives dans le milieu scolaire, plus de 355 professionnelles et professionnels de l’éducation, membres du Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation pour les régions Richelieu et Yamaska-CSQ ont à nouveau pris  le chemin des piquets de grève, ce matin. Pour cette troisième séquence de grève, les orthophonistes, psychoéducatrices psychoéducateurs, psychologues, orthopédagogues, conseillères et conseillers pédagogiques, conseillères et conseillers d’orientation, ingénieures et ingénieurs, analystes, bibliothécaires, conseillères et conseillers en communication, bibliothécaires,  demandent que Québec négocie équitablement avec tous les acteurs du réseau scolaire pour éviter un exode massif vers le privé dans les prochaines semaines.

« Les publicités teintées de demi-vérités dont nous inonde le gouvernement actuellement annoncent un ajout de ressources professionnelles. Même si cet ajout advenait réellement, nous prévoyons que ces postes ne trouveront pas preneurs et que c’est même l’inverse qui se produira.En choisissant d’apporter des correctifs salariaux visant seulement le groupe des enseignants, le gouvernement crée un déséquilibre qui mine le réseau de l’éducation au grand complet. Il crée des tensions invivables dans les équipes-écoles. Des profonds sentiments d’injustice et de colère se répandent parmi nos membres et le téléphone ne dérougit plus chez nous, surchargé d’appels de membres qui songent à quitter le bateau », soutient Marlène Bouchard, présidente du Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation pour les régions Richelieu et Yamaska-CSQ (SPPERY-CSQ).

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