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20 juin 2024 | Par Sylvain Rochon
Le Bloc Québécois dresse son bilan de la dernière session parlementaire. Il l’a jugée intense, parfois constructive, souvent déplorable. Le Québec y a été beaucoup sous les projecteurs et à chaque occasion où ses intérêts ont été en jeu, le Bloc a fait rempart aux tentatives de l’affaiblir affirme Louis Plamondon, tant pour défendre « les atteintes répétées au français » que pour s’assurer du respect des juridictions et pouvoirs du Québec.
Le Bloc Québécois ne s’est pas qu’opposé, il a proposé. Il a déposé un projet de loi visant à éliminer l’exception religieuse de la loi qui criminalise les propos haineux ou incitant à la violence puis un autre visant à modifier le Code criminel afin que la défense s’appuyant sur l’arrêt Jordan ne puisse être invoquée dans le cas de crimes graves. Dans le dossier de la santé, il s’est fait le porteur d’un projet de loi qui permettrait aux personnes atteintes d’une maladie grave et incurable menant à l’inaptitude, telle l’Alzheimer, de faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir. Le Bloc est enfin fier de l’adoption de son projet de loi visant à mieux protéger les fonctionnaires lanceurs d’alerte qui dénoncent des actes répréhensibles ou de mauvaise gestion du gouvernement.
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