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4 avril 2017 | Par Équipe CJSO
La conseillère Sophie Chevalier a voulu défendre son intégrité, hier soir, lors de l’assemblée du conseil de Sorel-Tracy, devant des allégations à son endroit d’avoir violé le code d’éthique et de déontologie des élus de la Ville de Sorel-Tracy.
Écoutez la prise de parole de Madame Chevalier:
Des plaintes contre elle à la Commission municipale ont été rapportées par l’hebdo Les 2 Rives, mardi dernier, sous la plume de la journaliste Louise Grégoire-Racicot. Sophie Chevalier a noté des lacunes dans le travail de la journaliste:
Madame Chevalier a évoqué hier l’éventualité de poursuites contre les 2 Rives et leur journaliste:
Après avoir été identifié par Madame Chevalier comme porteur et signataire de la plainte, le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, a rétorqué que six personnes avaient témoigné et qu’il était de son devoir «de signaler les déficiences en matières d’éthique»:
Le document suivant montre que la plainte a bel et bien été signée par le maire Serge Péloquin:
Texte lu hier par la conseillère Chevalier:
Je suis Sophie Chevalier, conseillère municipale représentante du quartier no 1 depuis 2009, administratrice et gestionnaire de haut niveau durant les 20 dernières années au service des personnes âgées et courtier immobilier résidentiel depuis quelques années. Je suis aussi, depuis 1997, impliquée bénévolement dans ma communauté au sein de divers conseils d’administration. Jamais, durant toutes ces années, on a eu à me reprocher un quelconque écart de conduite, bien au contraire.
Le journal Les 2Rives du 28 mars 2017 a publié en première page un article indiquant que 2 plaintes déontologiques avaient étés portés contre moi. J’aimerais y apporter un correctif important.
En effet, une plainte et demande d’enquête ont été déposées à la commission municipale du Québec afin de vérifier l’existence ou non d’un manquement à mon code d’éthique des élues de la ville de Sorel-Tracy.
Dans ce dossier la plainte a été portée et signée par M. Serge Péloquin, maire de Sorel-Tracy. J’ai actuellement recours aux services d’un avocat pour ma défense et j’ai des motifs de croire que j’ai agi correctement et avec transparence dans le dossier sous enquête.
Par contre, il n’y a pas de deuxième plainte. Il est tout à fait faux de dire que j’aurais voté pour accorder un contrat à une compagnie à numéro dont je serais actionnaire.
La journaliste, madame Louise Grégoire Racicot a fait une erreur grossière d’interprétation quand elle a lu la copie de la plainte de M. Péloquin. Cette plainte apparait sur un formulaire de la commission municipale du Québec lequel donne un exemple de la formulation d’une plainte à l’intention des plaignants afin de les aider dans l’élaboration de leur propre plainte.
Mme Racicot a interprété erronément l’exemple qui se trouvait sur ce formulaire comme si c’était une plainte portée à mon égard d’avoir accordé un contrat à la compagnie (12345678 Québec inc.) dont je serais actionnaire. Il n’existe aucune compagnie qui porte le numéro (12345678 Québec inc.) et je ne suis actionnaire d’aucune compagnie.
Je réfléchis actuellement aux actions appropriées qui seront entrepris ultérieurement contre la journaliste et le journal Les 2Rives.
Vous comprendrez qu’actuellement, je ne ferai aucun autre commentaire concernant aussi bien la vraie que la fausse plainte.
Par soucis de transparence, je demande que mon communiqué soit déposé et consigné au procès verbal de ce soir.
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