MUSIQUE :

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Nathalie Simard met fin à son association avec la Maison La Grande Ourse Montérégie

4 juin 2025 | Par Sylvain Rochon

À la lumière d’allégations dont font écho des médias du groupe Québecor concernant la gestion de la Maison de thérapie pour femmes victimes de violence sexuelle La Grande Ourse Montérégie, la chanteuse Nathalie Simard, qui agissait à titre de marraine de l’organisme, fait savoir qu’elle s’en retire immediatement. Mme Simard dont l’entente avec la Maison saint-oursoise arrivait à échéance indique qu’aucune nouvelle entente ne sera conclue.

L’artiste dit prendre cette décision  « avec réflexion et respect, dans la continuité des valeurs qui ont toujours guidé ses actions: intégrité, transparence et solidarité envers les personnes survivantes de violences à caractère sexuel. »

Durant son implication, Mme Simard affirme avoir agi  « avec sincérité et bienveillance, offrant écoute et soutien dans un esprit d’entraide »  Elle salue les efforts des personnes qu’elle a cotoyées dans ce cadre et leur souhaite le meilleur pour la suite. Elle exprime également sa solidarité envers les femmes qui ont eu « le courage de témoigner » et réitère son engagement indéfectible à défendre les droits, la dignité et la voix des survivantes dans leur quête de justice et de réparation.

Le texte journalistique publié par les médias du groupe Québecor donne la parole à plusieurs anciennes intervenantes de la Maison La Grande Ourse Montérégie qui dénoncent l’approche clinique du centre qui traiterait ses pensionnaires comme  » des détenues plutôt que des victimes d’agression sexuelle « , confisquant téléphone cellulaire, portefeuille et clefs de voiture et ne permettant pas de sortie sans accompagnement.   La directrice générale de la Maison, Suzie Girard, y confime ces pratiques les disant conformes aux réglements de l’établissement pour protéger les clientes.   Manon Monastesse qui dirige la Fédédération des Maisons d’hébergement pour femmes se déclare, dans l’article, sceptique quant au concept.  Même son de cloche du Centre d’aide aux victimes d’agression sexuelle de la région de Saint-Hyacinthe. Le CISSS de la Montérégie-Centre confirme, pour sa part, avoir émis une directive oficielle avisant ses membres de ne pas y diriger de femmes.

La Maison La Grande Ourse doit réagir par communiqué.

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