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L’UPA Montérégie préoccupée par le nouvel appel d’offres éolien d’Hydro-Québec

15 décembre 2025 | Par Sylvain Rochon

La Fédération de l’UPA de la Montérégie est préoccupée par le nouvel appel d’offres éolien d’Hydro-Québec et la mise à jour des capacités de son réseau électrique pour la période 2031-2035. Dans le sud du Québec, la Montérégie y est identifiée comme le secteur ayant de loin la plus grande capacité de développement de projets éoliens (2 775 mégawatts pouvant représenter près de 400 éoliennes selon les estimations de l’UPA). Ces projets feront l’objet d’appel d’offres en 2026. Ils risquent fort d’être réalisés sur des terres agricoles à haut potentiel agronomique, d’où les inquiétudes du syndicat agricole.

« Dans un contexte où les Québécois prennent de plus en plus conscience de l’importance d’assurer notre sécurité alimentaire, sacrifier une partie des terres agricoles possédant les meilleures caractéristiques agronomiques au Québec afin d’accueillir des éoliennes pouvant être installées à peu près partout ailleurs est très mal avisé » tonne Jérémie Letellier, président de la Fédération de l’UPA Montérégie.

La Commission de protection du territoire agricole du Québec étudie présentement deux projets éoliens sur le territoire de la Montérégie (Projet éolien Monnoir et Projet éolien Les Jardins). L’orientation préliminaire de la CPTAQ qui vient d’être publiée concernant le projet Les Jardins et le constat des commissaires est sans équivoque soumet l’UPA : ceux-ci soulignent que « […], il n’y a pas un pareil secteur où la protection du territoire et des activités agricoles mérite autant de s’exprimer sans ménagement. S’il existe en effet un seul territoire où la primauté de la Loi mérite d’être exprimée avec vigueur, à l’encontre de toute politique ou tout programme gouvernementaux, il s’agit sans l’ombre d’un doute du Jardin du Québec. »

« Hydro-Québec doit prendre bonne note de cet important message des commissaires, comme quoi les meilleures terres du Québec doivent servir à la production agricole, et non pas à la production d’électricité. » de renchérir Jérémie Letellier.

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