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Louis Plamondon accueille froidement le budget déposé mardi

29 mars 2023 | Par Sylvain Rochon

Le député de Bécancour – Nicolet – Saurel, Louis Plamondon, accueille froidement le budget déposé mardi.   Pour se maintenir au pouvoir, les Libéraux y  concrétisent les engagements pris avec le NPD, analyse-t-il rapidement.

Sans filet en cas de récession, cette entente assure la survie immédiate du gouvernement sans, estime  monsieur Plamondon, s’intéresser aux intérêts spécifiques du Québec ni aux demandes formulées par les intervenants socio-économiques québécois.

Les demandes budgétaires du NPD en matière d’assurance dentaire et de prolongement de la bonification du retour de TPS, rebaptisé pour l’occasion « remboursement pour l’épicerie », sont comblées. « Sans être une grande nouvelle pour les ménages québécois, certains trouveront réconfort dans ce soutien prolongé face à la hausse du coût de la vie, fait valoir monsieur Plamondon. On dirait que le gouvernement s’est contenté de cocher les cases les plus élémentaires pour traverser une année de plus. Il faudra regarder ailleurs que dans ce document pour trouver une quelconque vision d’avenir », fait-il remarquer.

Sur les 21 G$ vers la transition écologique qui prendront la forme de crédits d’impôt ou de fonds administrés par des sociétés d’État, le Bloc affirme qu’il sera difficile de suivre au pas ces investissements et d’assurer l’imputabilité des bénéficiaires. Il faudra, estime-t-il, être vigilant afin d’éviter toute forme d’écoblanchiment.

Le budget Freeland ne répond que partiellement à deux demandes du Bloc Québécois: le renforcement du financement de l’éducation en français hors Québec bien que noyé dans un budget total incluant du soutien pour l’anglais au Québec  puis des réinvestissements légers qui permettent d’espérer de meilleurs services à la population de la part de l’État.

« Autrement, les transferts en santé s’en tiennent au niveau insuffisant de l’entente forcée de cet hiver. Les aînés ne trouveront pas un sou de plus pour assurer leur qualité de vie. L’assurance-emploi est complètement négligée, malgré les difficultés du régime. Alors que le gouvernement aurait dû se recentrer sur les missions fondamentales de l’État fédéral en cas d’éventuelle récession, le gouvernement livre un budget faisant preuve de plus de vision pour son propre avenir immédiat que pour celui des Québécois », a conclu Louis Plamondon.

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