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Les Royaux ne gagnent plus!

16 février 2004 | Par Équipe CJSO

Sorel-Tracy – Aller chercher un point au classement de peine et de misère, de la façon que les Royaux ont été le chercher cet après-midi au Colisée Cardin, tient presque du miracle. C’est par une défaite au compte de 3 à 2 en fusillade face au Cousin de St-Hyacinthe, que les Royaux ont avancé d’un point au classement devant les Prédateurs de Granby, qui vont bien par les temps qui courent. N’eut été de la prestation magistrale de leur gardien Patrick Labrecque, les Royaux n’auraient jamais été en mesure de rester dans ce match. C’est à se demander si les Royaux vont faire les séries.

Les Royaux jouent nerveusement, sortent mal de leur territoire, manquent de cohésion, et certains joueurs de premier plan n’arrivent plus à marquer tout simplement. Par contre, la léthargie des avantages numériques s’est terminée aujourd’hui, puisque les Royaux ont réalisé deux buts en cinq tentatives avec un homme en plus.

Beaucoup de joueurs, encore cet après-midi, ont tombé au combat, puisqu’outre Justin Leinhos, Brian Rasmussen n’a pu terminer le match en raison de blessures, tandis que Éric Dagenais et Jamie Leinhos, ont tenu à rester jusqu’à la fin, malgré le fait qu’ils étaient très amochés. Sébastien Laprise a été laissé de côté pour Stéphane Groleau qui était prêt à revenir au jeu, et qui tentait de marquer son 500e point depuis l’avènement du Senior à Sorel, c’est-à-dire depuis 1994. Pour St-Hyacinthe, il manquait, Stan Melanson, Martin Hébert, Nic Beaudoin et Patrice Roy.

C’est un match qui a débuté lentement, dans le calme et la tranquillité, mais le jeu s’est animé à partir du premier combat de la rencontre entre Dean Mayrand et Corey Holland. Combat remporté d’ailleurs par Mayrand, une des rares fois ou l’on a pu voir Holland jeter les gants au Colisée Cardin, mais ce fut un combat de courte durée. Néanmoins, le Cousin ouvre la marque à 7:32, sur une mise en jeu, un puissant lancer de André Payette qui surprend Patrick Labrecque dans le haut du filet, et Hugues Laliberté est crédité de la passe sur le jeu. Alors que le jeu devient plus viril, Brian Rasmussen voit Hugo Bertrand se pointer devant lui les gants par terre. Rass lui a passé une gauche qui a porté, puisque Bertrand ensanglanté, s’est dirigé directement au vestiaire, il n’est pas revenu dans le match, et l’on croit qu’il a une fracture au nez. Jean-François Nogues fut peu occupé en première, recevant 6 lancers en sa direction, mais son vis-à-vis Patrick Labrecque repoussait 14 des 15 lancers en sa direction.

Une 2e période très décevante de la part des noirs et jaunes, rien ne fonctionne, on réussit à peine à sortir de la zone défensive et heureusement que Patrick Labrecque est très vigilant, puisque ces coéquipiers sont complètement débordé. Une nette domination du Cousin au 2e engagement. Un 2e but fut inscrit pour St-Hyacinthe, et c’est celui de Pierre Allard à 15:28, sur des aides de ( Payette, Desnoyers ), sur une attaque rigoureuse des hommes de Francis Breault. Le compte était alors de 2 à 0, après deux périodes de jeu, et le chiffre des lancers au but est de 20 contre 5 en faveur de St-Hyacinthe.

En début de troisième, plusieurs joueurs manquent à l’appel sur le banc des Royaux, mais reviennent petit à petit dans la rencontre, une autre grosse journée de travail pour l’équipe médicale des Royaux. Les blessures commencent à coûter cher. Soudainement, Corey Holland écope d’un cinq minutes pour coup de bâton et sera expulsé du match. Les hommes de Gilbert Delorme bénéficient alors d’un avantage numérique de cinq minutes et en profitent pour sortir de cette léthargie en attaque à cinq et marquent deux buts. Tout d’abord, Mario Therrien fait dévier un tir de Patrick Deraspe et compte le premier des deux buts des Royaux. L’autre passe est allée à Ted Laviolette.

Les Royaux se réveillent et ne sont plus les mêmes depuis le début de cette fameuse 3e période. Lors d’une autre pénalité au Cousin, Patrick Deraspe marque dans un filet laissé grand ouvert et égalise le pointage 2 à 2. Des passes furent crédités à ( Rodrigue, Leroux ), et ce but est survenu à 10:16. Jean-François Nogues devient alors très sollicité au cours de cette dernière période et reçoit 20 lancers en sa direction contre 9 du côté du Cousin. On joue la trappe des deux côtés, et les Royaux réussissent l’exploit d’aller chercher une nulle au terme des trois périodes réglementaires.

En prolongation, on ne fait pas de maître, mais sur un arrêt miraculeux de Labrecque, Aaron Boh nettoie le devant de son filet et écope d’une mineure de deux minutes. Il n’y aura pas de but au terme de cette période, mais tout le monde est quitte pour une petite peur.

Lors de la fusillade, le Cousin envoie Francis Neault, qui fut excellent lors de ce match, et Hugues Laliberté qui marque tous deux, sans aucune réplique de la part des noirs et jaunes, et s’en est fait pour l’équipe Soreloise. Ni Deschênes et Dupré ne réussissent à percer Nogues. Depuis le fameux match des Royaux à Verdun, alors qu’il y eut du brasse-camarade en fin de rencontre, Gregory Dupré est entré dans une profonde léthargie, car il n’a pas marqué depuis le 18 janvier dernier.

Pour les Royaux de Sorel, le gardien Patrick Labrecque, qui a reçu 48 lancers en sa direction, fut la grande vedette des siens avec des arrêts spectaculaires, et le trio formé de François Leroux, Patrick Deraspe et Mario Therrien a été le meilleur.

Le prochain week-end devra en être un victorieux, sinon il y en a qui vont commencer à se ronger les ongles jusqu’aux coudes. Les Royaux devront ré-apprendre à gagner vendredi prochain au Colisée Cardin lors de la visite du St-François de Sherbrooke, sinon ça risque d’être le match de l’année dimanche prochain à Granby, entre deux équipes qui seront peut être nez à nez, les Prédateurs et les Royaux, puisque les hommes de Lucien Paquette l’ont emporté ce soir à Sherbrooke au compte de 6 à 3.

Source: Jean Doyon…www.lesroyaux.com

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