Les jeunes sont aussi touchés par l’anxiété, de dépression ou de troubles de l’alimentation
1 mai 2015 | Par Équipe CJSO
Près de trois adolescentes sur dix disent ressentir un niveau de détresse psychologique élevé en Montérégie, soit deux fois plus de filles que de garçons. C’est ce que démontre l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire, qui a été menée par l’Institut de la statistique du Québec auprès de 63 000 jeunes, dont 5 700 élèves de la Montérégie. L’Institut profite de la Semaine nationale de la santé mentale, du 4 au 10 mai, pour attirer l’attention sur le sujet.
Les filles sont aussi deux fois plus nombreuses que les garçons à avoir reçu un diagnostic médical d’anxiété, de dépression ou de troubles de l’alimentation. Par contre, le Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est diagnostiqué chez deux fois plus de garçons que de filles.
En Montérégie, 13 % des élèves du secondaire ont reçu un diagnostic d’anxiété, de dépression ou de trouble alimentaire. Ces troubles mentaux sont plus présents chez les filles que chez les garçons. Ils sont plus répandus au fur et à mesure que les filles avancent en âge : 20 % des filles en cinquième secondaire en sont atteintes comparativement à 12 % en première secondaire. Vivre un épisode de troubles mentaux à l’adolescence prédispose les jeunes à en vivre d’autres à l’âge adulte.
La Direction de santé publique de la Montérégie propose les liens suivants :
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