La Yamaska est loin de la note de passage
11 septembre 2013 | Par Équipe CJSO
Le travail à accomplir pour redonner à la Rivière Yamaska ses lettres de noblesses est gigantesque. C’est ce qui ressort du Rapport final des États généraux de l’eau du bassin versant de la Yamaska. Cette correspondance a été soumise au Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs du Québec au mois d’août. Il s’agit du résultat de consultations publiques entamées en 2010.
On peut y lire que : « Les efforts d’assainissement municipaux, industriels et agricoles des 35 dernières années ont permis certaines améliorations de la qualité de l’eau. Toutefois, la rivière Yamaska demeure l’affluent le plus pollué du Saint-Laurent. Cette mauvaise qualité de l’eau peut avoir une incidence sur la santé humaine, la vie aquatique et l’intégrité des systèmes aquatiques ». Le rapport tend également à démontrer les effets négatifs de la qualité de l’eau sur la jouissance des citoyens et le tourisme dans la région.
Les membres de l’organisme de bassin versant de la Yamaska en sont maintenant à mettre en branle le plan d’action adopté le 24 mai dernier. Ils constatent que la presque totalité de la population, via les MRC, s’est engagée à intensifier les efforts de restauration de la Yamaska. Certaines des principales actions annoncées lors des États généraux ont déjà débuté et d’autres débuteront au cours des prochaines semaines. En plus de créer un regroupement des acteurs municipaux de l’eau, il faudra organiser des tournées des MRC, des municipalités, des clubs-conseils en agroenvironnement et des autres acteurs de l’eau pour maintenir et augmenter la mobilisation envers la Yamaska.
Aux alentours de la fin mars 2014, une demande sera adressée au Ministre pour obtenir l’aide financière et politique nécessaire à l’atteinte des objectifs fixés dans le plan d’action des États généraux. Cette demande précisera ce qui est souhaité de la part du Gouvernement du Québec pour la restauration de la Yamaska.
(Collaboration spéciale: Stéphane Martin)
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