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La tension monte entre la Ville de Sorel-Tracy et le Festival de la Gibelotte

17 décembre 2014 | Par Équipe CJSO

Le maire de Sorel-Tracy Serge Péloquin déplore les propos du responsable du marketing du Festival de la gibelotte, Laurent Cournoyer qui, dans un récent article du journal La Voix, critique une décision de la Ville concernant le Festival.


Selon l’article de Julie Lambert intitulé « Subvention 2015 coupée par la Ville de Sorel-Tracy-Le Festival de la gibelotte à l’heure des choix », Monsieur Cournoyer, parlant au nom du comité organisateur du Festival, aurait mentionné « le niveau municipal nous lâche », en référence une diminution de 40% de la subvention de la Ville au Festival.

Le maire Péloquin ne le prend pas et demande, dans un communiqué publié sur le site internet de la Ville, si « le conseil d’administration du Festival cautionne ces propos particulièrement durs envers la municipalité», tenus par Laurent Cournoyer. 

Monsieur Péloquin rappelle que « malgré le fait que la subvention soit passée de 50 000 $ en 2007  à 220 000 $ en 2013, le Festival n’a pu trouver le chemin de la rentabilité ». Il invite les organisateurs du Festival faire preuve d’autant de rigueur que les dirigeants de la Ville, qui ont réussi à accoucher d’un budget équilibré, en dépit des « coupures importantes de l’aide provenant du gouvernement en raison du pacte fiscal ».

Le maire de Sorel-Tracy rappelle également qu’en plus de sa subvention de 120 000$, la Ville offre « un soutien en services techniques d’environ 40 000 $. De plus la Ville débourse près de 6 500 $ pour l’embauche des agents qui assurent la sécurité des commerçants durant la tenue de l’événement en plus de mettre au service du Festival divers employés municipaux lors du montage du site. La Ville paie également certaines factures de manière ponctuelle, comme par exemple, la location de chapiteaux. Finalement, la Ville cautionne la marge de crédit du Festival qui s’élève à 150 000 $ et qui est utilisée à sa pleine capacité ».

Mentionnons que Serge Péloquin a été directeur artistique du Festival de la gibelotte de 2011 à 2013. Il ne l’est plus depuis son élection comme maire de Sorel-Tracy.

Voici le communiqué émis par la Ville de Sorel-Tracy :

À la suite de l’article Le Festival de la gibelotte à l’heure des choix paru dans le journal La Voix du 12 décembre, le maire Serge Péloquin s’interroge sur la réelle position du conseil d’administration quant aux propos tenus par le responsable du marketing. En vue de l’édition 2015, le conseil municipal est en droit de connaître le point de vue du conseil d’administration du Festival sur le type de relation qu’il veut entretenir avec son principal commanditaire.  

«J’ai parlé au président, M. Denis Gagné et je souhaite qu’il prenne position publiquement afin de calmer le jeu face à des propos pour le moins discutables. Est-ce que le conseil d’administration du Festival cautionne ces propos particulièrement durs envers la municipalité ou est-ce un geste isolé ? Une réponse est attendue.  Nous avons toujours apporté un soutien majeur à l’équipe du Festival de la gibelotte que ce soit d’un point de vue financier ou en services divers. 

En aucun temps, la Ville n’a refusé de répondre aux différentes demandes du Festival qui désirait un soutien supplémentaire en raison d’un manque de liquidités. Malgré le fait que la subvention soit passée de 50 000 $ en 2007  à 220 000 $ en 2013, le Festival n’a pu trouver le chemin de la rentabilité. La Ville de Sorel-Tracy comme les autres villes du Québec, a dû faire face cette année à des. Tous nos directeurs de service ont dû procéder à une gestion rigoureuse dans l’élaboration du budget 2015 et je crois que le Festival devrait aussi se prêter à ce genre d’exercice » de déclarer le maire Péloquin.

Il est également important de mentionner que mise à part leur subvention annuelle, le Festival reçoit également un soutien en services techniques d’environ 40 000 $. De plus la Ville débourse près de 6 500 $ pour l’embauche des agents qui assurent la sécurité des commerçants durant la tenue de l’événement en plus de mettre au service du Festival divers employés municipaux lors du montage du site. La Ville paie également certaines factures de manière ponctuelle, comme par exemple, la location de chapiteaux. Finalement, la Ville cautionne la marge de crédit du Festival qui s’élève à 150 000 $ et qui est utilisée à sa pleine capacité.

« Le Festival possède une équipe dynamique et très créative qui travaille d’arrache-pied malgré une situation difficile comme pour l’ensemble des festivals au Québec. Je souhaite que la bonne entente soit à la base de notre collaboration au bénéfice des citoyens »  de conclure le maire de Sorel-Tracy.
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