La Maison la Margelle ne serait pas affectée par la réforme de l’aide sociale
18 janvier 2016 | Par Équipe CJSO
La maison la Margelle n’est pratiquement pas touchée par la réforme de l’aide sociale qui est à l’origine de la fermeture récente du centre de désintoxication Mélaric mardi dernier, après 32 ans de service.
Le centre, situé à Saint-André-d’Argenteuil, ne pouvait plus survivre puisque ses utilisateurs n’ont plus les moyens de le fréquenté depuis que le gouvernement québécois a décidé de couper le montant l’aide sociale lorsqu’ils passent un mois dans ce genre de centres.
Selon le directeur de la Margelle, Georges Harrisson, «la réforme touche peu l’organisme puisqu’on y offre des thérapies de courtes durées». Les utilisateurs ne sont donc pas soumis à la réforme de l’aide sociale. «La seule conséquence pour nous est la diminution de fréquentation de notre projet pilote de réinsertion», de commenter le directeur.
Regardez une vidéo de présentation diffusée par la Margelle.
La Margelle est membre de l’Association québécoise des centres d’intervention en dépendance (AQCID). Selon un récent communiqué de l’AQCID, «il existe 95 centres au Québec qui offrent de l’hébergement. Parmi ceux-ci, 70 centres accueillent des prestataires de l’aide sociale. Chaque centre doit répondre aux critères de qualité établis et évalués par le Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) afin d’opérer. Les services offerts ainsi que les approches thérapeutiques sont variés et propres à chacun».
Selon le même communiqué, chaque organisme certifié reçoit du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS) «un montant de 50,48$/jour pour couvrir les coûts d’hébergement et d’alimentation. Cependant, les frais de thérapie ne sont pas couvert (personnel qualifié, administration, frais de déplacement, etc). Le coût réel d’un séjour en centre de traitement s’élève à 100$/jour. Donc, pour couvrir les frais de traitement, le manque à gagner est donc de 49,50$/jour».
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