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La grève est terminée à la Société des traversiers du Québec

2 novembre 2015 | Par Équipe CJSO

La grève est terminée à la Société des traversiers du Québec (STQ), les membres de la section locale 9538 du Syndicat des Métallos à la STQ ayant entériné leur nouveau contrat de travail dans une proportion de 80 %. Le service de traversiers a repris ce matin, à 4h30 du côté de Sorel-Tracy et à 5h du côté de Saint-Ignace-de-Loyola.


Exceptionnellement, les détenteurs d’un laissez-passer mensuel de la STQ du mois d’octobre dernier pourront se procurer ce titre de transport pour le mois de novembre au coût spécial de 10$, ce qui représente un rabais de 25$, en guise de compensation pour l’interruption de service lors de la grève, qui avait débuté le mardi, 13 octobre dernier. De plus, ce même laissez-passer du mois d’octobre 2015 sera honoré jusqu’au 4 novembre (mercredi) à 20h, afin d’accommoder la clientèle.

Voici des extraits du communiqué émis par les Métallos :

La tournée d’assemblées de ratification, amorcée mercredi dernier, s’est terminée hier après-midi à Matane. Selon le syndicat, le contrat permet d’améliorer la situation spécifique des officiers mécaniciens et de navigation. Il comprend également quatre clauses « remorques » pour arrimer les salaires, les conditions de retraite, les droits parentaux et la durée de la convention à ce qui aura été négocié avec les autres salariés du secteur public. 

Concrètement, la prime d’attraction et de rétention de 6,5 % est reconduite pour le présent contrat et sera désormais allouée à une plus grande proportion d’officiers, soit près des trois quarts plutôt que la moitié. D’ici au maximum deux ans, une évaluation sera effectuée au terme de laquelle la prime pourrait être intégrée directement au salaire. L’employeur assumera une plus grande part des assurances collectives, soit l’équivalent d’ici trois ans de 1,00 $ supplémentaire par jour. 

Pour ce qui est du salaire et de la retraite, les officiers obtiendront la même chose que ce qui aura été négocié par le Front commun du secteur public. « Nous tenons à encourager les salariés du public qui effectuent des journées de grève ces temps-ci. Le cadre financier gouvernemental est inacceptable. Il s’agit d’un appauvrissement important des salariés de l’État qui pourrait nuire à l’ensemble de l’économie du Québec », soutient le directeur québécois des Métallos, Daniel Roy.

Précisons que le vote a pris plusieurs jours parce que plusieurs salariés devaient assurer les services essentiels, soit pour le maintien des traverses ou l’entretien des bateaux. Nous tenions de plus à ce que chaque membre ait la possibilité de rencontrer le négociateur syndical. 

« La grève aurait pu être évitée si l’employeur avait accepté de discuter dès le début des enjeux propres au secteur maritime. Ce n’est que le samedi 24 octobre que l’employeur a consenti à discuter de nos demandes, qu’il avait pourtant en main depuis le 2 juin. Nous sommes heureux du dénouement et nos membres sont contents de retourner à bord de leurs bateaux pour servir la population », fait valoir le représentant syndical des Métallos, Gordon Ringuette.
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