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12 mars 2021 | Par Sylvain Rochon
Le groupe citoyen qui milite contre l’installation, à Saint-Roch-de-Richelieu, d’un producteur de substrat destiné à la culture de champignons, la firme Champag, dit craindre un second Conporec. Le groupe relève l’embauche, par Champag, de la même firme d’ingénierie » à l’origine » de l’entreprise de compostage Conporec à Sorel-Tracy, GKGi, qui doit réaliser une étude de faisabilité technico-économique et environnementale en vue de la délivrance du certificat d’autorisation par l’Environnement. » Après le beau projet exposé au ministère de l’Environnement, après les belles promesses faites aux élus et aux citoyens de la région de Sorel-Tracy que Conporec n’allait dégager aucune odeur désagréable, force est de constater que tout cela s’est avéré une grande supercherie » affirme le groupe citoyen. Il n’arrête pas là sa comparaison entre les deux dossiers. Il ajoute que l’entreprise Sables Collette qui vend des terrains à Champag pour lui permettre de s’installer à Saint-Roch, voulait, à l’époque, offrir sa sablière à Conporec. » Le scénario de Conporec va clairement se répéter avec l’usine à fumier de Champag » professent les opposants qui ont interpellé la Commission de la protection du territoire agricole du Québec. Ils refusent de » se contenter du courriel d’une assistance administrative lorsque, écrivent-ils, la qualité de vie des citoyens et citoyennes d’une région est en jeu. »
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