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Appréhension, espoir et amertume.

9 juin 2009 | Par Équipe CJSO

Pittsburgh – Ces sentiments seront certes présents autant chez les partisans des Penguins que chez les joueurs ce soir dès 20 heures alors que s’amorcera la 6ème partie de cette finale de la Coupe Stanley.

L’appréhension est définie comme une crainte, quelque chose qu’on redoute. Ce qu’on redoute chez les Penguins, c’est la possibilité de se retrouver dans une copie conforme du scénario de la finale de 2008, c’est-à-dire les mains vides, le regard hagard à contempler cette formation tant détestée de Detroit célébrer devant nos partisans. Sidney Crosby avait dit ne plus jamais vouloir se retrouver dans une telle situation après avoir vécu l’expérience de la défaite l’année dernière.

L’espoir car cette série n’est pas terminée… pas encore. Les Penguins sont pratiquement invincibles à domicile lors des présentes séries éliminatoires comme en témoigne leur fiche de huit victoires contre seulement deux revers devant leurs partisans. L’espoir car il s’agit du même groupe de joueurs ayant confronté cette machine de hockey que forme les Red Wings l’an dernier; les Pens savent donc comment agir et réagir pour venir à bout de leurs coriaces adversaires. L’espoir également car si les deux équipes se retrouvent à Detroit vendredi pour une septième partie, qui a le pouvoir de prédire ce qui peut arriver?

L’amertume quant à lui est ce goût âcre qu’on garde en bouche durant des heures sans réussir à le faire disparaître, même avec le plus puissant des rince-bouches. C’est ce goût qui colle au palais des joueurs des Pengouins depuis maintenant un an. La formation de Dan Bylsma a l’occasion d’enfin pouvoir s’en débarasser ou au contraire, d’en ajouter une couche. Cette amertume, c’est la Coupe Stanley qu’on voit mais qu’on ne peut toucher. Cette amertume, c’est Marian Hossa qui décide d’apposer sa signature dans le bas d’un contrat chez les Wings en affirmant qu’il désire obtenir la meilleure chance d’emporter le précieux trophée. Cette amertume, c’est Marc-André Fleury qui a subi les critiques de ne pas avoir su élever son jeu contre les Ailes Rouges lors de la dernière série opposant les deux belligérants. Finalement, l’amertume c’est de devoir expliquer à ceux qui nous ont supportés ce qui a bien pu aller de travers.

Les deux équipes en place se connaissent, il s’agit, rappelons-le une fois de plus, de la deuxième fois en deux ans que ces formations se retrouvent pour l’obtention du trophée de Lord Stanley. Lors du premier round, les Red Wings l’avaient emportés en six parties et ce, à Pittsburgh. Verrons-nous une répétition du scénario lors de la revanche?

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