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20 novembre 2025 | Par Sylvain Rochon

Le Port de Montréal, l’Agence d’évaluation d’impact du Canada et le Bureau des grands projets comparaissaient, le 17 novembre dernier, devant le Comité permanent de l’Environnement et du développement durable, à la demande du Bloc Québécois. Cette comparution faisait suite aux révélations parues dans les quotidiens Le Devoir et La Presse à l’effet que des manquements importants auraient précédé un avis de décision rendue le 9 octobre dernier.
Bien qu’un avis d’intention aurait été publié par l’Administration portuaire de Montréal sur le site web de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada, le 29 avril dernier, annonçant une consultation publique de 30 jours sur les travaux prévus dans l’habitat essentiel du chevalier cuivré, l’Agence d’évaluation d’impact a confirmé aux membres du comité, lors de la séance, qu’aucune alerte n’a été envoyée par celle-ci. Qui plus est, le Port de Montréal a reconnu ne pas avoir reçu un seul commentaire lors de cette consultation.
« Pas d’alerte, pas de communication, ni de publicité ! L’avis n’a carrément pas été diffusé ! Comment les citoyens et organismes concernés auraient pu participer à un processus dont ils n’ont même pas eu connaissance de l’existence ? » s’insurge Xavier Barsalou-Duval. Pas surprenant que personne n’ait fait de commentaires ! Cette absence d’information a empêché une représentation adéquate des préoccupations des parties quant aux impacts du projet, notamment quant à la protection du chevalier cuivré » déclare-t-il.
En conséquence, le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’environnement, Patrick Bonin, a déposé une motion lors de la séance du comité demandant que les consultations soient reprises et que les travaux prévus dans l’habitat du chevalier cuivré en compensation du développement du terminal portuaire de Contrecœur, soient suspendus dans l’intervalle. Les libéraux et les conservateurs ont unanimement rejeté la motion du Bloc Québécois.
« Les libéraux et les conservateurs cautionnent un projet pour lequel les citoyens et les groupes ont été tenus dans l’ignorance, où les données essentielles n’ont pas été rendues publiques et où une espèce en voie de disparition risque d’être impactée », peste Patrick Bonin.
Les élus du Bloc Québécois promettent de poursuivre leurs efforts afin d’obtenir la pleine divulgation des documents d’autorisation, une consultation publique, des analyses environnementales et des études d’impact. Le parti continuera également de réclamer une consultation digne de ce nom et un respect strict des lois, dont la Loi sur les espèces en péril.
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