Partagez
13 novembre 2025 | Par Sylvain Rochon

Le député de Bécancour-Nicolet-Saurel-Alnôbak, Louis Plamondon, réagit à l’annonce par le réseau TVA de 87 nouvelles coupures de poste, particulièrement en région. Le doyen de la Chambre réitère l’urgence d’agir pour aider nos médias face à la crise qu’ils traversent.
« Alors que nos médias traversent une crise sans précédent, notamment causée par la concurrence déloyale des grands médias numériques, Ottawa préfère l’inaction et ne consacre même pas une cenne de son budget à l’aide aux médias privés, tonne M. Plamondon. Pourtant, la solution est à portée de main, dit-il, restaurer la taxe sur les services numériques, abolie plus tôt cette année, serait une première étape qui pourrait amener de nouveaux revenus de 7,2 milliards $ sur cinq ans. »
Les sommes perçues pourraient ainsi être placées dans un fonds dédié au milieu culturel et aux secteurs de l’information, suggère-t-il. « On fait face aujourd’hui à une réelle crise médiatique, note le député du Bloc. L’accessibilité de l’information dépend de la bonne santé de nos médias. Ils sont la garantie d’une information collée aux réalités des Québécois des régions, dont la voix doit continuer à porter. »
« Ce n’est pas anodin, continue Plamondon : chaque nouvelle coupe est un coup porté à l’accessibilité de l’information pour les Québécoises et les Québécois vivant dans les régions plus éloignées. S’ils prennent l’enjeu au sérieux comme ils le prétendent, ils doivent rétablir la taxe sur les services numériques et mettre en place un fonds qui garantirait l’investissement de l’argent récolté dans le secteur de la culture et des médias. »
« Alors que nos médias sont au bord du gouffre, je m’adresse au gouvernement fédéral : ignorer la crise, c’est condamner la diversité de l’information au Québec », conclut M. Plamondon.
Retour