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15 octobre 2009 | Par Équipe CJSO

Pour une entreprise comme Rio Tinto – Fer et Titane de Saint-Joseph-de Sorel, qui vient de vivre une fermeture complète de huit semaines, la vigueur actuelle du dollar canadien n’est pas une bonne nouvelle puisque la majeure partie de sa production est destinée à l’exportation. Pour les exportateurs, c’est un défi qui s’ajoute aux autres défis.
La responsable des communications chez Fer et Titane, Chantale Capistran, précise que la direction réagit là où elle a le pouvoir de le faire, soit à l’interne avec les travailleurs qui sont très au fait du phénomène et qui agissent en conséquence et à l’externe avec la centaine de fournisseurs qui doivent réajuster leur prix ou leur façon de faire.
Pour l’instant, la situation est problématique mais pas dramatique. Par contre, si le dollar américain continu de fléchir et que le dollar canadien dépasse la parité, il y aura lieu de s’inquiéter.
Il est vrai que la parité, on l’a connu en 2007 et 2008, sauf que c’était au sommet d’un cycle économique. Le scénario n’est absolument pas le même avec une pâle reprise qui pourrait encore pâlir.
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