150 heures de travaux communautaires et 18 mois de probation pour Serge Péloquin

25 février 2025 | Par Équipe CJSO

Après plusieurs reports, le procès de l’ex-maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, a connu son aboutissement, cet après-midi, au Palais de justice de Sorel.   Monsieur Péloquin qui faisait face à deux chefs d’accusation, ceux d’interception illégale de communications privées et d’abus de confiance, a, au terme du processus de facilitation dans lequel les parties se sont engagées, revu son plaidoyer.  Il a plaidé coupable au premier chef.  Il a cheminé et regrette a fait valoir la défense. Ce faisant, l’autre chef d’accusation est tombé.

Les parties ont soumis à la juge Dannie Leblanc la suggestion commune d’une sentence suspendue assortie d’une probation de 18 mois et de travaux communautaires. Adhérant à cette suggestion, celle-ci a ordonné 150 heures de travaux communautaire sur une période d’un an. Il ne devra par ailleurs pas communiquer avec la personne dont il a intercepté des communications privées, le greffier de la Ville de Sorel-Tracy, René Chevalier, non plus que sa famille. Il ne devra pas faire référence à eux ou s’en approcher.

La juge Leblanc a parlé de l’interception de communications privées comme d’un geste intrusif que personne ne devrait avoir à subir soumettant que la position d’autorité dans laquelle se trouvait monsieur Péloquin l’aggravait. Elle a, en contrepartie, tenu compte, pour établir sa sentence, du plaidoyer de culpabilité, de l’absence d’antécédents judiciaires et des répercussions de la médiatisation de l’affaire sur sa vie professionnelle.

Monsieur Péloquin qui s’est brièvement exprimé devant la juge pour regretter son geste n’a pas voulu répondre aux questions des journalistes à sa sortie du Palais de justice.