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7 janvier 2019 | Par Sylvain Rochon
Les producteurs agricoles et les propriétaires de boisés ont réclamé nombreux, ce soir, au conseil municipal de Sainte-Victoire-de-Sorel qu’il refasse ses devoirs à l’égard de la taxation pour 2019. Le nouveau rôle d’évaluation implique une hausse si vertigineuse du prix des terres – 120 % en moyenne – qu’ils estiment le temps venu pour le conseil de décréter deux taux de taxes différents: un pour le résidentiel et un pour l’agricole, ce que la loi permet. Le président de l’UPA, Sylvain Joyal, est venu dire qu’il épousait lui-même cette idée, une solution intérimaire a-t-il insisté dans l’attente d’une révision complète du système de taxation. Voici un intervenant au micro:
Le conseil se rencontrera autour de cette perspective jeudi, lui qui avait plutôt choisi d’abaisser pour tout le monde le taux de la taxe foncière de 79 à 73 cents du 100 dollars d’évaluation, un geste que les producteurs jugent nettement insuffisant et générateur d’injustices. Ce n’est pas l’opinion du conseiller Martin Cournoyer. Lui-même producteur agricole, il préfère cette solution à celle de deux taux de taxes différents qu’il qualifie de » plaster « .
Un autre membre du conseil municipal de Sainte-Victoire-de-Sorel est un agriculteur et pas le moindre. Il s’agit du maire de la municipalité, Michel Aucoin, qui ne cache pas son malaise d’avoir à aborder cette question.
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