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26 février 2017 | Par Laurent Cournoyer
-Collaboration spéciale: Jacques Marchand
Lors d’une conférence de presse tenue conjointement par le ministre Gaétan Barrette et la ministre responsable de la Montérégie, portant sur un investissement en hébergement pour personne âgée en CHSLD, CJSO en a profité pour obtenir l’heure juste quant à la décision du ministre de la Santé qui permettrait l’achat d’un bronchoscope financé par la Fondation de l’Hôpital Hôtel-Dieu de Sorel, le reportage de Jacques Marchand :
Intégrale de l’entrevue avec le Dr. Barrette lors de la conférence de presse en vidéo:
Gaétan Barrette : Ma job c’est la raison, pas l’émotion.
Gaétan Barrette dit attendre les résultats de la contre-vérification des données que produira l’Institut national d’excellence en soins de santé du ministère pour prendre une décision finale.
Les propositions de l’INESS devraient colliger des informations quant à la masse critique de la demande tout en précisant le volume des interventions nécessitant l’achat d’un bronchoscope.
Le ministre de la Santé a semblé mettre en doute la capacité clinique de l’Hotel-Dieu de Sorel quant à l’utilisation d’un bronchoscope qui demanderait, selon lui, la présence permanente d’un chirurgien attitré au cancer du poumon.
Un doute chez le ministre de la Santé.
Mr Barrette soutient qu’il faut hiérarchiser la procédure, tout en doutant de la capacité du corps médical du centre hospitalier de pouvoir, cliniquement, utiliser cet outil. Il ajoute : « ce n’est pas vrai qu’on peu avoir un chirurgien qui fait du pulmonaire dans tous les hôpitaux du Québec.
Selon lui, la demande d’outillage en pneumologie, souhaitée par le centre hospitalier, ne repose pas sur l’achat d’un bronchoscope, mais bien d’un appareil qui combine l’endoscopie et l’échographie pour faire des procédures invasives.
C’est la qualité optimale du service de traitement du cancer du poumon qui est bien l’enjeu principal dit le ministre Barrette.
L’achat d’un bronchoscope tel que souhaité par le corps médical de l’Hôpital Hôtel Dieu de Sorel ne répond peut-être pas nécessairement à tous les besoins.
Il y a des décisions territoriales qui doivent être prises soutient le ministre et le Ministère de la Santé, dit il, a comme mission de gérer de manière optimale, outre l’achat des équipements cliniques, d’administrer le plan budgétaire de ce qu’il en coûte sur le plan organisationnel pour s’en servir.
Enfin, le ministre de la Santé en a profité pour écorcher les médecins qui font de la pression sur les Fondations, à travers le Québec, en réclamant des levées de fonds vouées à l’achat d’équipement médical.
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