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Martin Lajeunesse quitte la Corporation de la Fête nationale

16 janvier 2014 | Par Équipe CJSO

Le sorelois Martin Lajeunesse quitte la présidence de la Corporation de la Fête nationale de Sorel-Tracy. Questionné par le FM 101,7 sur ce départ, celui qui était en charge de cette fête depuis 2006 dit avoir été très déçu de voir la Ville de Sorel-Tracy lui signifier son intention d’amputer son budget d’opération de 20% vers la fin 2013.


Selon Lajeunesse, la Ville de Sorel-Tracy donnait à la Corporation de la Fête Nationale environ 7 500$ par année depuis une vingtaine d’années. Ce qui est bien peu, selon Lajeunesse, qui soutient que des villes de moindres envergures sont plus généreuses. Il cite en exemple Contrecoeur et Saint-Joseph. 

Toujours selon Lajeunesse, comme fête locale, le budget de la Fête Nationale de Sorel-Tracy obtient environ 3 000$ du Mouvement national des Québécois, coordonnateur principal de la Fête au niveau national. Les organisateurs obtiennent plus de 15 000$ les années où Sorel-Tracy est choisie « Fête régionale ».

Le 18 décembre dernier, Martin Lajeunesse, candidat aux dernières élections municipales, écrit sur Facebook : « Bon j’ai reçu la nouvelle de la ville de Sorel-Tracy. Coupure de 20% dans mon budget de La Fête Nationale De Sorel-Tracy. Déjà que le budget était minime ». C’était son premier commentaire (et le seul) à saveur politique sur le réseau social depuis sa défaite électorale dans le quartier Saint-Laurent (#3) devant le conseillé sortant Yvon Bibeau. 

Lajeunesse prétend que le conseil de la Ville de Sorel-Tracy aurait finalement décidé de ne pas faire la coupe 20% de son budget. Mais sa décision reste la même… Il assure que le budget de la Fête a été rationalisé depuis quelques années et qu’il ne sait pas où on pourrait couper : le spectacle pyromusical, l’animation, les jeux gonflables,…

Martin Lajeunesse dit avoir informé la Ville de son retrait de la Corporation de la Fête Nationale. Selon lui, la fête coûtera plus chère si la Ville l’organise puisque, dit-il, « les employés de la ville qui l’organiseraient ne seraient pas comme les bénévoles qui donnaient de leur temps ». 

Il tient à remercier la député-ministre Élaine Zakaïb qui, soutient-il, « est la député la plus généreuse du Québec envers la fête nationale ».

Plus de 25 ans d’implication
Si Martin Lajeunesse a pris la décision de quitter la présidence de la Corporation de la Fête Nationale, ce n’est pas de gaieté de cœur. Devant en faire de plus en plus avec de moins en moins, il passe un flambeau.

Ce père d’une famille de trois enfants, vice-président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Richelieu-Yamaska, pour laquelle il milite depuis une quinzaine d’années, est un citoyen des plus engagés. Militant pour la loi 101, à la fin des années 80, il a été l’un des instigateurs du recyclage à l’École secondaire Bernard-Gariépy. 

Sa maman ayant siégé sur l’exécutif du Parti Québécois de Richelieu, il suit ses traces et s’implique au parti. Il se présentera même à la présidence, en 1994, contre Michel Péloquin, actuel maire de Sainte-Anne-de-Sorel, qui remportera l’élection de justesse. À seulement 19 ans, Lajeunesse serait devenu le plus jeune président du Parti.

Suite à cette défaite, le député fédéral Louis Plamondon, qui venait de quitter le Parti progressiste-conservateur et fondé le Bloc Québécois au Cégep de Sorel-Tracy, le recrute dans son organisation locale. Il y est depuis 20 ans…

Quadragénaire depuis peu, Lajeunesse, qui a quitté la région de 1996 à 2005, est gérant de département dans une épicerie de la région. Il organise les activités de la Journée nationale des Patriotes depuis sa création par le premier ministre Bernard Landry, il y a dix ans. Il est aussi entre autres impliqué à la Guignolée et dans le Club de soccer du Bas-Richelieu.

Passionné de sports de combat, il attend avec beaucoup d’impatience celui de samedi, entre Lucian Buté et Jean Pascal. Si son cœur est avec Bute, sa tête est avec Pascal…
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