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Les Débuts

10 mars 2017 | Par Luc Denoncourt

Il y a quelques semaines dans ce blog, je vous ai parlé de profs qui m’ont inspiré, mais aussi de profs qui m’ont découragé. Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de ce qui m’a mené à ce métier.

C’est à l’âge de 8 ans que, pour la première fois, j’ai émis le souhait d’être journaliste ou animateur de radio sans jamais abandonner cette idée. En secondaire 5, l’option journalisme est disponible à l’ESFL, je décide donc de m’y inscrire. Je suis un grand passionné de sport et de showbizz, mon ami Simon me suggère de me spécialiser dans un domaine et me propose le showbizz. Je décide donc de me lancer, le 6 décembre 1992, Hart Rouge est aux Promenades de Sorel, je décide de tenter le tout pour le tout. J’étais nerveux au plus haut point, je tremblais, j’avais ma feuille de questions, je réalisais ma première entrevue.

Après les études secondaires, arrive le collégial, mon option le cours d’Arts et Technologies de Médias à Jonquière. Je suis refusé à deux reprises. Pendant ce temps, je fais des études en Sciences Humaines au Cégep de Sorel-Tracy et j’anime sur les ondes de B.E.S.T. Radio, au Cégep. J’écris à différents artistes que j’apprécie et je fais des entrevues avec eux, dont Élyse Marquis, Marc Labrèche, Chantal Machabée, Lynda Lemay, Isabelle Cyr, Maxim Roy qui acceptent tous d’accorder une entrevue à un étudiant et je les en remercie.

Après avoir été refusé une troisième fois à Jonquière, mon orienteur me propose de déménager quand même là-bas et de tenter ma chance. Je pars donc avec mon ami Luc. Je fais une session en Sciences Humaines à Jonquière et je vais rencontrer l’orienteur pour lui demander si j’ai des chances, sa réponse a été claire, Non. Ma patronne à la coop étudiante à Jonquière me suggère La Cité Collégiale à Ottawa. Je suis accepté dès ma première inscription, je pars vivre deux ans à Ottawa. Pendant mes études, je continue d’envoyer des demandes à plusieurs artistes et je gagne de l’expérience en entrevue petit à petit.

À la fin de mes études, tel que mentionné dans mon premier blog, le coordonnateur de mon programme me laisse entendre que je n’ai pas tellement d’avenir dans ce métier. C’est au Journal La Voix que je fais mon stage de quatre semaines pour compléter mon diplôme. Par la suite, le CJE lance un projet pour un journal, j’embarque dans l’équipe pour créer L’Imprévu. Pour le premier numéro, je fais des entrevues avec Lynda Lemay et Mathieu Gratton, mais le projet ne démarre pas.

Au cours des mois qui ont suivi, je tente d’être embauché à plusieurs endroits, un hebdo à Drummondville, un magazine végétarien, le Journal Les 2 Rives, absolument rien ne fonctionne. Je suis sélectionné pour une entrevue, mais je n’ai pas les emplois en question.

En 1999, Maurice Parent m’approche pour devenir journaliste pour le site Web Centrart. Un site consacré aux arts. Je deviens reporter sur le terrain bénévolement. Je commence à me faire un nom dans le métier tranquillement. Je couvre les galas, les grands festivals, les lancements, les premières. Mais je rêve toujours d’un emploi dans le domaine. Finalement, un magazine décide d’acheter une de mes entrevues, je suis tellement fier, mais le magazine ferme ses portes avant la publication. C’est en 2000, grâce à Centrart que je commence à être reporter bénévole à CJSO, je présente des interventions en direct de plusieurs festivals et événements. Pendant ce temps, je travaille comme étiqueteur chez Archambault.

En 2002, je décide que c’est assez, mes études sont terminées depuis 4 ans, rien ne fonctionne comme prévu et j’ai un prêt étudiant très élevé à rembourser, je tente le tout pour le tout pour la dernière fois. Si en 2003, rien ne s’est passé, je trouve un autre rêve. Je demande à ma mère de m’apporter les copies de tout ce que j’ai écrit comme article par le passé. Elle m’apporte le tout à la première de Marc Dupré, le 11 février 2002. Je croise sur le tapis rouge Gilles Deusch, un ami photographe. Ce dernier me mentionne que le poste de journaliste est libre chez Allô Vedettes et qu’il est pour moi. Le lendemain, je passe en entrevue et cette fois, enfin, je suis embauché et je fais mon entrée officiellement dans ce milieu. J’y suis d’ailleurs encore aujourd’hui et on m’a ajouté le titre d’adjoint à la direction. Cinq ans plus tard, le poste d’animateur de fin de semaine se libère à CJSO et je tente ma chance et on décide de me faire confiance. Depuis ce jour, j’anime Allo Showbizz et au fil du temps on a ajouté Rétro Nostalgie, Sérieusement Fou, Les Sorties du Vendredi et À Deux C’est Mieux.

Si j’ai décidé de vous raconter ce parcours, c’est pour me présenter officiellement à vous qui écoutez CJSO, mais aussi pour vous dire de ne jamais abandonner vos rêves, vos passions, c’est tellement important de faire ce que l’on aime dans la vie. Continuez de croire en vous!

Merci de m’avoir lu encore une fois cette semaine…Un autre texte la semaine prochaine.

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