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Une entente négociée nécessaire pour éviter une grève à la rentrée collégiale

10 juin 2021 | Par Sylvain Rochon

Le Syndicat des enseignantes et des enseignants du cégep de Sorel-Tracy annonce la poursuite du mouvement de grève à la rentrée collégiale de l’automne 2021 en cas d’échec dans les négociations d’ici là. Bien qu’il souhaite en arriver à une entente satisfaisante d’ici la pause estivale, ou même pendant l’été, l’état actuel des discussions à la table de négociation l’oblige, dit-il, à envisager à nouveau le recours à la grève lors de la rentrée automnale. Les enseignantes et enseignants membres de la FEC-CSQ ont déjà exercé deux jours de grève en raison du peu d’avancées à la table de négociation sectorielle et de la stagnation des négociations pour la majorité des 500 000 employé.e.s de l’État. « Cela fait maintenant 18 mois que nous échangeons avec le Comité patronal de négociation des collèges (CPNC) et le Conseil du trésor. Si un déblocage ne s’opère pas au cours des prochaines semaines, nous serons obligé.e.s d’envisager la poursuite de moyens d’action lourds, soit l’exercice de trois journées de débrayage à partir du 7 septembre, assorties d’une possibilité de grève générale illimitée après cela » affirme le président du syndicat, Louis-Philippe Paulet.

« Le gouvernement doit être conséquent avec le chantier sur la réussite en enseignement supérieur et nous donner les moyens de nous concentrer pleinement à la réussite étudiante en vue de la rentrée de l’automne 2021. Or, il nous apparait que ce n’est pas le cas, considérant l’absence d’avancées significatives dans les échanges sur le soutien aux étudiantes et étudiants en situation de handicap ou à besoins particuliers, sur le perfectionnement, sur le nécessaire encadrement de la formation à distance ou encore, la précarité des membres (…). Dans le dernier chantier gouvernemental sur la réussite au collégial, la Fédération des cégeps ne fait mention aucune fois des professeurs dans l’énoncé de ses 10 pistes d’action. Davantage de bureaucratie, de micro-gestion et moins de professeurs sur le plancher incarnent les priorités patronales. Voilà pourquoi nous avons pris collectivement cette difficile, mais nécessaire décision », de conclure Monsieur Paulet.

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